Coronavirus et paludisme, le même combat à mener

Dans sa forme imagée, ce clip vidéo rappelle que, dans le combat impérieux que nous menons contre le Covid-19, celui contre le paludisme ne doit pas être oublié.

Une maladie à forte mortalité qui tue surtout des enfants, surtout en Afrique

S’il a été éliminé de la plupart des pays d’Europe et d’Amérique, il est chaque année responsable de la mort de plus de 400 000 personnes, essentiellement sur le continent africain.  Et, contrairement au coronavirus, à 70%, ses victimes sont des enfants.

Malgré de spectaculaires avancées, beaucoup reste à faire…

Grâce à d’importants efforts, il est estimé que plus de 6,2 millions de décès ont été évités entre 2000 et 2015. Mais il reste beaucoup à faire, comme les hauts chiffres de mortalité l’indiquent. D’autant qu’à ce jour, aucun vaccin vraiment efficace n’existe. Et les traitements montrent leurs limites, les moustiques s’adaptant aux insecticides imprégnant les moustiquaires comme aux antipaludéens.

…En prévention et en traitement

La lutte contre ce fléau doit s’intensifier, à commencer par l’amélioration des conditions de vie. Et parmi les actions ciblées : encore la moitié de la population africaine ne possède pas de moustiquaire ; la chimio-prévention intermittente doit se généraliser : elle permet de réduire jusqu’à 30% les cas de paludisme chez les femmes enceintes et les nourrissons ; la recherche de traitements est à poursuivre sans relâche  : ceux à base d’artémisine qui ont remplacé au début des années 2000 les anciennes molécules devenues inefficaces ont permis une baisse spectaculaire des infections mais des cas de résistance commencent à apparaître et pas de substitut  pour le moment n’est susceptible de la remplacer.

Source : MSF, Association Esprit d’Ebène